Les séances de psychomotricité en libéral ne sont pas remboursées par la Sécurité Sociale.
Certaines mutuelles peuvent cependant prendre en charge une partie des frais.
L’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) peut être utilisée à cette fin. Elle est de plus en plus fréquemment délivrée pour les enfants présentant des troubles des apprentissages scolaires relatifs à une dyspraxie, dyslexie ou dysphasie. Pour percevoir l'AEEH, il faut en faire la demande auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) qui transmet le dossier à la commission des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui se charge d'étudier la suite à donner à cette demande.
La consultation est directement prise en charge par la sécurité sociale dans :
- Les CMP (Centres Médico-Psychologiques) : ils dépendent de l'Hôpital et regroupent plusieurs spécialités (psychiatre, psychologue, orthophoniste, psychomotricien, assistante social, éducateur spécialisé)
- Les CMPP (Centres Médico-Psycho-Pédagogiques) : ils sont gérés par des associations à but non lucratif et regroupent plusieurs spécialités comme dans les CMP.
- Les CAMSP (Centres d'Action Médico-Sociale Précoce) : ils interviennent auprès d'enfant de 0 a 4 ans. Ils dépendent de l'Hôpital et regroupent eux aussi plusieurs spécialités.
Malheureusement, il faut souvent attendre plusieurs mois avant que l'enfant soit pris en charge car ces structures ont énormément de demandes.
La psychomotricité n’étant pas remboursée par la Sécurité Sociale, elle est donc une activité non-conventionnée. Le psychomotricien peut appliquer les tarifs de son choix et rentre dans le cadre de la libre concurencre. C'est pourquoi les tarifs ne peuvent pas être publiés ici. Nous contacter pour plus d'informations.